( Aquarelle du début du 20è. siècle . À gauche la maison Smith )
Il y a quelques jours nous sommes allé sur le Mont-Royal. À chaque fois que nous nous y rendons c'est tout comme s'il n'y avait plus de temps . Par moment on se croirait au début du 20è. siècle un peu comme dans l'aquarelle ci-haut.
En fait nous y allons dans une disponibilité à l'instant présent où nos yeux et nos oreilles s'ouvrent attentivement à la sensualité des lieux.
Plus souvent qu'autrement nous convergeons vers le marécage de la montagne . Nous aimons y observer le niveau de l'eau selon les mois.
Lors de notre dernier passage nous y avons trouvé une bonne quantité d'eau. Faut dire que les pluies des derniers jours ont contribué à rehausser ce niveau !
Nous sommes toujours dépaysé devant cet endroit où l'humain n'y passe que très sporadiquement. Il s'agit d'un ailleurs en plein coeur de la ville.
Je vous dirais que la photo ci-haut a été prise dans la région de Mont-Laurier et vous me croiriez sans doute.
N'est-il pas essentiel de conserver ces lieux qui nous transportent dans un au-delà de nous-même où la vie foisonne et qui n'a été que très peu aménagé au fil de l'histoire. Il s'agit d'un de ces endroits quasi-invariables qui permet de découvrir cette dimension à l'intérieur de nous-même.
Ces espaces au-dedans de nous transpire la paix et rayonne la vie.
Les flamboyants érables rouges deviennent alors de mystérieux signes de l'imminente transformation du vivant dont les imperturbables racines trouvent des analogies avec notre condition d'être humain.
Marécage et érable rouge , en tout cas , ne se dévoilent que dans l'esprit du présent , notre véritable demeure !
mardi 6 octobre 2009
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