dimanche 30 mai 2010

Moi le grand héron bleu et limpide qui voit .



Je vois ces eaux depuis des milliers d'années et j'aime quand le parfum des robiniers faux-acacias se mêlent aux odeurs salines venues du large .

Immobile avec mon long cou et mon regard profond j'attends le poisson sans attendre , je veille !

À la tombée du jour je me gave des couleurs du ciel venant pour quelques instants se coucher sur l'eau qui grouille .

Je suis le grand héron bleu et limpide qui voit , toutes les idées du monde passeront et pourtant je continuerai mon périple immobile toujours en contemplant cet environnement qui n'est jamais pareil!

dimanche 14 mars 2010

Document sur la rivière St-Pierre .

El cousin Juan Lucas ( Jean-Luc ) nous a fait part d'un livret fort éducatif en ce qui concerne l'histoire de la Rivière St-Pierre . L'auteur M. Gilles Douaire dissipe bien des ambiguïtés à ce sujet . On peut se le procurer à la Société d'Histoire de Pointe-St-Charles ou encore à la société d'histoire de St-Henri .

Merci Juan Lucas !!!

vendredi 5 mars 2010

Vendredi le 5 mars dans les siècles .


Un peu de neige , un peu d'herbe et de l'eau .

Nous sommes vendredi le 5 mars dans les siècles et ici ruisselle les eaux depuis la fin de la dernière période glacière .


Meadowbrook . Côte-St-Luc .

Des bouffées de fraîcheur printanière , des chants amoureux de mésanges et le chant oui le chant de la St-pierre qui étonne et gronde harmonieusement son désir de vivre , de survivre .




Il y eut la forêt , les indiens , l'arrivée des colons , les fermes et un golf . La St-Pierre a offert ses harmonies aux érables et aux hêtres , aux pruches et aux pins , les indiens s'y sont rassasiés , ils ont taquiné les poissons , y ont campés tout près .


Que nous dit ce joyau qui jailli de la glace il y a des milliers d'années ?

Que nous demandent ses eaux ?

De voir la transparence de nos coeurs dans ses reflets ?

De voir le visage du silence ?

La St-Pierre est une rose ...ne la laissons pas se faner !

Laissons la éveiller le petit prince au dedans de nous ... laissons vivre un peu la terre et l'eau !

vendredi 5 février 2010

Plan de l'île Sainte-Hélène de 1876 .

Cliquez sur l'image pour agrandir .

L'île Sainte-Hélène fut la dernière terre de l'Amérique française . Elle occupe une position stratégique dans le fleuve vis-à-vis Montréal .

Sur cette carte on aperçoit les rivières Bienville et Frontenac ainsi que le lac Arthur qui ont été transformés en étang artificiel .

Certains canotiers devaient aborder l'île par la Baie des rapides dans laquelle allait se jeter la rivière Frontenac . Il dû y avoir un sentier le long de ce cours d' eau permettant l'accès à l'intérieur de l'île Ste-Hélène .

Cet endroit est remplie d'histoires connues et inconnues . Des amérindiens qui y campèrent , des morts qu'on y enterra , des noyers , des militaires , de la pierre orangée etc. . On peut dire qu'il s'agit d'un lieu légendaire dans laquelle coulèrent des cours d'eau pendant des millénaires .

S'y promener avec ce regard en fait un lieu de pèlerinage d'une grande richesse !

Carte tirée du livre MONTRÉAL SON HISTOIRE SON ARCHITECTURE tome 3 de Guy Pinard Éditions la presse , 1986 .

mardi 2 février 2010

Une expo anonyme sur le Mont-Montcalm ?


( cliquez sur l'image pour agrandir . Remarquez les objets à droite et au fond à gauche )


Nous avons entrepris la remontée du Mont-Montcalm afin d'avoir une meilleure perspective de la vallée des ormes et du plan d'eau .

Après avoir suivi la piste du renard nous avons ainsi continué à marcher hors sentier . Une couleur vive , au loin , a attiré notre attention . Nous nous en sommes rapproché discrètement pour constater qu'il s'agissait d'une couverture suspendue. Une exposition en plein coeur d'un boisé ! . Au loin encore des trucs suspendus aux arbres.

Pas d'autres traces dans la neige que les notre et celles d'un renard.

Les anciennes rivières de la vallée des ormes pouvaient bien attendre encore un peu !

lundi 1 février 2010

Île-Sainte-Hélène . En route vers la légendaire vallée des ormes .

Tanière de renard
Piste de renard .


Ce matin nous avons poursuivi notre incessant voyage à l'île-Sainte-Hélène où il y eut une vallée avec des ormes avec en son coeur des rivières .

C'est avec un regard neuf que nous y avons marché . Le jour était froid et le ciel blanc comme le moment présent .

Intérieurement nous avons dû traverser un lieu gardé par des gargouilles . Une fois cela franchi tout est devenu calme et silencieux .

Une piste de renard a attiré notre attention . Nous l'avons suivi jusqu'à la tanière abritant l'animal à la pelure rousse .

Nous avons suivi notre instinct tout en flânant sur ce flanc de la colline de l'autre côté de laquelle la légendaire vallée stimulait en nous une curiosité nouvelle . Pourtant nous avions sillonné ce territoire maintes et maintes fois . ( à suivre )

samedi 30 janvier 2010

Le ruisseau St-Antoine de Longueuil .


Maquette de Longueuil au 18 e siècle exposée à la maison Lamarre


Le ruisseau St-Antoine fut canalisé dans les années 50 , des aînés s'en souviennent encore .

Sur cette maquette on voit bien un chemin qui rejoint le fleuve à l'intersection du ruisseau en question . Il s'agit du chemin de Chambly ouvert en 1665 par les hommes du régiment de Carignan-Sallières afin d'approvisionner le fort St-Louis depuis Ville-Marie . On dit de cette route qu'elle est la plus vieille au pays .

Plus encore , des fouilles récentes ont mis à jour des artéfacts amérindiens datant de plus de 2000 ans à l'embouchure du ruisseau St-Antoine . En fait, il s'agissait d'un lieu de campement temporaire . Un sentier le long du ruisseau permettait l'accès à l'arrière pays .

La naissance de Longueuil est liée à ce ruisseau qui a permis à une scierie ainsi qu'une tannerie de voir le jour .

Tout près il y a un petit bout de rue nommé Du Ruisseau en mémoire de ce dernier . Si vous passez par là n'hésitez pas à faire un voyage dans le temps tout en honorant l'esprit de ce cours d'eau qui a rendu de grands services aux pionniers des lieux !