( Égoût où l'on entend ruisseler le Glen au coin des rues St-Jacques et De Courcelles )
10 novembre . C'est l'été indien .
Jean-Luc nous a donné rendez-vous un peu plus tôt aujourd'hui là où l'on entend encore couler l'ancien ruisseau Glen au coin des rues St-Jacques et De Courcelles à St-Henri .
Après nous être imprégné de ce son d'eau nous nous sommes rendu un peu plus bas pour emprunter l'espace du chemin de fer.
Espace poétique et lieu de voyage où l'horizon s'ouvre et les terrains vagues adjacents ne manquent pas , ce chemin de fer a beaucoup à apprendre aux prospecteurs urbains en quête de flore , de paysages , d'ambiance et d'histoires .
Du côté de Pointe- St-Charles les gros peupliers trapus attirent le regard et la quantité de petites fleurs jaunes sont autant de chansons muettes honorant la vie .
Les trains passent régulièrement comme des monstres de métal implacable n'assourdissant cependant pas les chansons muettes . Mystère de l'été indien ? Des horizons ouverts à perte de vue ? Je ne sais pas .
Lorraine regardait autour et parlait de sport , elle marchait au grand jour contente de respirer le grand air d'avant les grands froids . Elle témoigna de son heureux séjour à Kujuuak un autre endroit de grands espaces.
Du ruisseau Glen à St-Henri jusqu'à Pointe St-Charles le temps fut suspendu. Trois humains ont partagé chacun un petit bout de vie.
On a vu des oiseaux et même beaucoup de canards dans le canal de Lachine . On a vu des choses de toutes les couleurs , des rails rouillés et des vieux clous , des roches et un ciel bleu qui ne cessait d'être bleu, de plus en plus bleu !
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Un bel après-midi en effet, Charly. Tes mots sont justes. Ils décrivent un canal, une Pointe, une trak, un resto-bijou et le ciel vaste et bleu des rencontres charmantes...
RépondreSupprimersalutations bien basses à l'insatiable poète-marcheur!
JL
poète-marcheur est juste !
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