mardi 22 décembre 2009

Ruisseau d'hiver , ruisseau de nuit !

4x6 .


Le ruissellement cristallin de l'eau froide tel un soleil dissipe toute mes nuits.

Et pourtant j'ai si besoin du noir !

mardi 8 décembre 2009

À la première neige persistante coule coule l'eau du Mt-Royal .


Il est 16h00. Tout est recouvert de blanc sur le Mont-Royal . En marchant doucement un ruissellement nous attire vers un petit cours d'eau .


Il y a des eaux fugaces et limpides sur la montagne .


Au loin des teintes de rose dans le ciel et sur la glace brise les derniers élans d'automne .


Les veilleurs de pierre sont sorti de leur grotte pour l'hiver .



Ils ont établi une alliance avec l'eau . Sous leur regard les mélodies des ruissellements courront sur la neige tel une horde de caribous tout le long de la saison blanche .


Nous reviendrons dans le cercle des veilleurs vêtu de la peau de tout les ruissellements que nous entendrons .


Il est 17h00 sur le Mt-Royal . Drapons nous en noir comme la nuit !Supprimer la mise en forme de la sélection

mercredi 2 décembre 2009

Les maisons longues des iroquoïens étaient toujours construites près d'un cours d'eau .


Ces habitations sont comme des fantômes qui hantent l'île de Montréal . On ne sait pas trop où elles furent érigés . Lorsque vous passez près d'un ancien cours d'eau aujourd'hui canalisé écoutez résonner le chant des écorces d'orme avec lesquelles ces habitations furent bâties .

mercredi 18 novembre 2009

Victor et le ruisseau de la Tannerie , deux coeurs battants !


C'était une journée idéale pour déambuler dans les rues de Montréal . Les éclairages sculptaient les paysages urbains d'une manière bien particulière. Il semblait qu'on était porté par la clémence du jour. Nos pas légers nous ont conduit jusqu'à l'avenue Mt-Royal où nous avons rencontré notre ami Victor .

Victor l'innu joue du tam-tam ici et là au gré du vent. Il est comme l'écho des anciens qui vient nous dire que la vie est battement et pulsation, que l'indien est toujours présent sur le territoire. Son regard sur les choses s'enracine dans la vie mystérieuse des chasseurs de caribou de la Côte-Nord .

Il est marcheur dans le temps et l'espace , nomade dans l'âme .

Lorqu'il s'est mis à jouer de son tam-tam nous avons entendu ruisseler un ancien cours d'eau . Ce n'était pas un songe . Si , c'était un songe ou les deux à la fois . Juste sous nos pieds un ruissellement , un flux ininterrompu .

L'histoire nous apprend qu'avant 1880 un ruisseau coulait un peu au nord de Mt-Royal et qu'au niveau de la rue Henri-Julien il y eu une tannerie , la tannerie des Bélair.

Écho de la forêt d'origine ce ruisseau que l'on canalisa sous Mt-Royal jaillit du fond des âges . Les amérindiens y aménagèrent sûrement un sentier menant à la montagne , à la carrière pré-historique .





Pendant qu'il chantonnait un air vrai, les éléments terre , air et feu se rassemblèrent à l'unisson de l'eau . Nous avons alors ressenti un grand calme inébranlable .

Tout près , la montagne nous interpella . Nous avons salué Victor qui nous dit avec gentillesse que nous nous reverrions si Tche Manitou ( le grand Manitou ) le voulait bien .

( un des égoûts de l'av. Mt-Royal où le ruissellement est très vigoureux. Parc et Mt-Royal )

Nous avons marché quelques pas jusqu'à cet égoût au coin des rues du Parc et Mt-Royal. Là , le ruissellement était comme un battement de vie libre et joyeux , fort et franc !

Nous avons poursuivi notre marche dans le temps et l'espace , nomade dans l'âme comme Victor!

mardi 10 novembre 2009

Jean-Luc nous a donné rendez-vous là où l'on entend encore couler le ruisseau Glen,

( Égoût où l'on entend ruisseler le Glen au coin des rues St-Jacques et De Courcelles )

10 novembre . C'est l'été indien .

Jean-Luc nous a donné rendez-vous un peu plus tôt aujourd'hui là où l'on entend encore couler l'ancien ruisseau Glen au coin des rues St-Jacques et De Courcelles à St-Henri .

Après nous être imprégné de ce son d'eau nous nous sommes rendu un peu plus bas pour emprunter l'espace du chemin de fer.

Espace poétique et lieu de voyage où l'horizon s'ouvre et les terrains vagues adjacents ne manquent pas , ce chemin de fer a beaucoup à apprendre aux prospecteurs urbains en quête de flore , de paysages , d'ambiance et d'histoires .

Du côté de Pointe- St-Charles les gros peupliers trapus attirent le regard et la quantité de petites fleurs jaunes sont autant de chansons muettes honorant la vie .

Les trains passent régulièrement comme des monstres de métal implacable n'assourdissant cependant pas les chansons muettes . Mystère de l'été indien ? Des horizons ouverts à perte de vue ? Je ne sais pas .

Lorraine regardait autour et parlait de sport , elle marchait au grand jour contente de respirer le grand air d'avant les grands froids . Elle témoigna de son heureux séjour à Kujuuak un autre endroit de grands espaces.

Du ruisseau Glen à St-Henri jusqu'à Pointe St-Charles le temps fut suspendu. Trois humains ont partagé chacun un petit bout de vie.

On a vu des oiseaux et même beaucoup de canards dans le canal de Lachine . On a vu des choses de toutes les couleurs , des rails rouillés et des vieux clous , des roches et un ciel bleu qui ne cessait d'être bleu, de plus en plus bleu !

samedi 31 octobre 2009

Les milieux humides du Bois-de-Saraguay et autres .


Le Bois-de-Saraguay est un bijou de Montréal. Daniel Guilbert a grandi tout près . Dans cette forêt il a pris le goût de la liberté. C'est en sa compagnie que nous y sommes allé jeudi dernier .

Ce boisé est reconnu pour ses marécages , sa faune et sa flore. Le chêne à gros fruits, le hêtre et l'érable noir y sont assez abondant contrairement au Mt-Royal . La capillaire du Canada y est aussi très présente et bien d'autres plantes aussi.

( Daniel Guilbert encore étonné devant sa découverte )


Dans notre marche exploratoire nous y avons remarqué bien des vestiges plus ou moins récents dont une borne fontaine d'une autre époque ainsi qu'un petit trône pour campeur ou chasseur. Il semble bien que ce boisé fut épargné d'un projet domiciliaire qui n'a jamais vu le jour , du moins c'est ce dont semble témoigner la présence de cette borne fontaine .

Les marécages attirent quantité d'oiseaux dont le grand héron , le canard branchu , la bernache du Canada et bien d'autres animaux .

( preuve qu'il y a encore de la chasse dans le secteur )


Au nord du Boulevard Gouin le boisé est moins fréquenté. Selon les dire de Daniel , autrefois on pouvait y voir un manoir qui a totalement disparu . Ce qui fut vraisemblablement l'écurie demeure encore visible depuis le Boul. Gouin.

Un mur de pierre témoigne jusqu'où le niveau d'eau pouvait monter surtout aux dégels printaniers . Il devait y avoir une petite rivière dont on peut encore voir les vestiges.

Ce territoire marécageux assez particulier de l'île de Montréal n'est pas sans rappeler l'ancien ' Village aux oies ' qui se trouvait dans l'actuel quartier de Pointe-St-Charles ( Victoriatown ) où les amérindiens venaient justement y chasser l'oie . Il en fut sûrement de même ici.


( l'ancien écurie en question )


Ce petit territoire riche en bio-diversité fut acquis par la ville de Montréal dans les années 80 afin de le protéger du développement immobilier ainsi que du vandalisme . Il s'agit ici d'un écosystème parmi les plus riches de l'île qui a beaucoup à nous apprendre sur la forêt pré-coloniale de la région . Le parcourir c'est comme remonter le passé pour aboutir au présent .

Merci à Daniel de nous y avoir guider et d'en être un vaillant gardien .

jeudi 22 octobre 2009

Bon 97 ième soeur Olivette !


Soeur Olivette Désilets a eu 97 ans hier . C'est la tante de ma mère , ma grande tante. Elle est née à Bécancour en 1912 et a grandie sur une terre d'une île de la rivière Bécancour que les abénakis appellent Wôlinak. Sur la ferme il y avait une sucrerie , un cheval et '' tout ce que tu voudras '' selon son expression.

Depuis quelques années elle réside à la maison mère des Soeurs Grises sur le Boul. René Lévesque dont l'entrée principale se trouve sur Guy.


Dans cette grande résidence il y plus d'une centaine de soeurs âgées, chacune avec son trésor et ses souvenirs d'un siècle qu'elles ont traversées. Elles ont été témoin d'un lot incroyable de tranformations sur les plans de la technologie et de la sociologie.

Dans ce grand couvent il y a de grands escaliers en bois , sûrement en chêne , des infirmeries et une crypte. Jusqu'à récemment ce sous-sol exposait les reliques de la fondatrice Marguerite d'Youville. On a déménagé ces dernières à Varennes son lieu de naissance . Comme l'édifice a été vendu à l'université Concordia qui en fera son pavillon des Beaux-Arts , tout le monde va déménager. Où ? On ne sait pas trop encore . Quand ? D'ici 2 ans environ .


Ce sera tout un passage pour ces soeurs âgées. Olivette se dit confiante. À 97 ans elle va parfois visiter une collègue plus que centenaire et lui apporte des peanuts . De son doigt maigre et vieux elle se réjouit encore à en grignoter quelques unes.

Hier , lors de ma visite elle m'a montré des feuilles d'érable cueillis dans le jardin . Elle m'a indiqué qu'il lui en restait sous son ' Prions en Église ' . Je les ai prise et lui ai montré , ça faisait trois . Après les avoir regardé elle me les a offerte avec un joli sourire . Je les ai aussitôt mise dans mon sac comme s'il s'agissait d'un bouquet rare .

On a parlé du 50 ième anniversaire de mariage de son neveu Fernand et de bien d'autres choses.

J'ai quitté avec un sentiment de gratitude . Elle était si heureuse de ma petite visite toute simple . Sa joie était la mienne !

Je suis sorti et me suis souvenu qu'autrefois , il y a bien longtemps, coulait un ruisseau exactement à cet endroit . Du moins c'est ce que j'avais déjà vu sur une carte. Même qu'après la création du premier aqueduc de Montréal on y avait creusé un réservoir pour stocker l'eau qu'on pompait depuis l'étang de Côte-des-Neiges.

Comme bientôt la vocation de cet espace va changer il est bon de se rappeler ces faits. Aux ruisseaux et à la fôrêt d'origine se succéda une terre agricole , un réservoir et la maison mère des Soeurs Grises .

Ce lieu du centre-ville a sa mémoire propre qu'il serait pertinent de conserver par une création artistique ou architecturale , d'autant plus qu'il abritera les Beaux-Arts de Concordia jusqu'à ce que l'histoire amène à nouveau une autre vague de changement .

Les pierres, elles , se souviendront du sourire de soeur Olivette et de sa bonne humeur de feu.
( Cliquez sur l'image pour agrandir )

Observez le ruisseau en pointillé sur le terrain du couvent des Soeurs Grises.


Reproduction d'images extraites du volume PIGNON SUR RUE aux éditions Guérin

mercredi 21 octobre 2009

jeudi 15 octobre 2009

Avant que l'eau ne s'endorme ...

À l'île Ste-Hélène y a de l'eau . Oui des ruisseaux, des bassins et le fleuve qui grouillent.
De l'eau pour dire la Vie. De l'eau et des aulnes.

Parmi ces eaux y en a qui dormiront pour l'hiver. Y a des flots qu'on n'entendra plus.
Y a des reflets qu'on ne verra plus.

La glace !

Oui, la glace avec sa propre lumière.

Les eaux calmes de l'été ne miroiteront plus nos visages ni le ciel.
La glace , elle , sera un nouveau chemin !

mardi 6 octobre 2009

Quelque part dans le présent sur le mont-Royal.

( Aquarelle du début du 20è. siècle . À gauche la maison Smith )

Il y a quelques jours nous sommes allé sur le Mont-Royal. À chaque fois que nous nous y rendons c'est tout comme s'il n'y avait plus de temps . Par moment on se croirait au début du 20è. siècle un peu comme dans l'aquarelle ci-haut.

En fait nous y allons dans une disponibilité à l'instant présent où nos yeux et nos oreilles s'ouvrent attentivement à la sensualité des lieux.


Plus souvent qu'autrement nous convergeons vers le marécage de la montagne . Nous aimons y observer le niveau de l'eau selon les mois.

Lors de notre dernier passage nous y avons trouvé une bonne quantité d'eau. Faut dire que les pluies des derniers jours ont contribué à rehausser ce niveau !

Nous sommes toujours dépaysé devant cet endroit où l'humain n'y passe que très sporadiquement. Il s'agit d'un ailleurs en plein coeur de la ville.

Je vous dirais que la photo ci-haut a été prise dans la région de Mont-Laurier et vous me croiriez sans doute.


N'est-il pas essentiel de conserver ces lieux qui nous transportent dans un au-delà de nous-même où la vie foisonne et qui n'a été que très peu aménagé au fil de l'histoire. Il s'agit d'un de ces endroits quasi-invariables qui permet de découvrir cette dimension à l'intérieur de nous-même.

Ces espaces au-dedans de nous transpire la paix et rayonne la vie.

Les flamboyants érables rouges deviennent alors de mystérieux signes de l'imminente transformation du vivant dont les imperturbables racines trouvent des analogies avec notre condition d'être humain.

Marécage et érable rouge , en tout cas , ne se dévoilent que dans l'esprit du présent , notre véritable demeure !

mardi 29 septembre 2009

Notre bâton de coudrier.


Enfin on l'â notre bâton de sourcier en coudrier. Ben oui , Nicole Allard nous en a offert un , imaginez vous de l'Isle-aux-Coudres en plus !

Ça fait longtemps que notre être en voulait un , c'était comme un secret qu'on retenait en dedans. À force de l'retenir y a dû déborder pi se ramasser dans l'idée de Nicole. En tout cas j'sais pas trop mais le v'là notre bâton. Quelle fierté ! On dirait un morceau qu'on avait écarté en voyage et qu'on nous ramène .

Yé tout léger comme une plume . J'ai hâte de partir à l'aventure avec. On verra qu'est-ce ça donnera avec tout le béton pis l'asphalte de la ville mais j'chu confiant. Les esprits des anciens m'aidant j'compte ben dénicher d'autres ruisselets qui coule dans les égoûts.

En toé cas un gros merci à notre amie Nicole. C'était toute une surprise.

samedi 26 septembre 2009

Le renardeau à la fourrure d'or.


( cliquez sur l'image pour agrandir )

Ils sont là parmi nous discret comme les pigments jaunes des premières feuilles d'automne . Ils aiment rôder et chasser la nuit tout près de chez vous peut-être .

Hier au Jardin Botanique y a un jeune renard qui est venu me voir . J'avais les yeux fermés , je prenais le pouls de l'Arboretum lorsque soudain je senti quelque chose effleurer mon bras. Je cru qu'il s'agissait d'un écureuil mais lorsque j'ouvris les yeux je fut surpris par cette jeune beauté qui recula quelque peu en me regardant dans les yeux.

Quelle présence ! Je le vis un long moment , je me suis amusé avec lui . Je lui parlai doucement , le remerciant de venir ainsi me visiter .

Je vis dans son profil une fourrure d'or d'une infinie délicatesse . Son regard ambre si vrai m'emballa de joie .

Au jardin Botanique l'humain est ami de la nature , les ruisseaux et les étangs abreuvent quantité d'animaux dont notre ami le renard . L'épervier de Cooper revient année après année en ce havre de verdure .

Losrqu'on entre en ce lieu tout devient comme un rêve . On palpe la biodiversité de tout nos sens. On touche le rêve d'un homme , celui du frère Marie-Victorin et parfois on se laisse toucher par un renardeau .

Je dédie ces photos et ce petit texte à la famille Gagné , plus particulièrement à Pauline .

mardi 22 septembre 2009

...you feel like a river...


'' When you do things from the soul, you feel like a river moving in you , a joy . ''

Rumi

lundi 14 septembre 2009

Le square des frères Charon.


Il y a quelques semaines notre ami Jean-Luc Gagné nous a amené voir un square pas comme les autres.

Un petit espace vert du Vieux-Montréal au coin des rues Wellington et McGill avec des graminés et des amélanchiers pour nous rappeler la prairie d'origine décrite par Champlain lors de son exploration de 1613. Lors de son passage en ces lieux il dit qu'à l'ouest de la petite Rivière St-Pierre qu'il a pris soin de cartographier se trouvait une grande prairie .


( cliquer sur l'image pour agrandir )


Plus tard , vers 1693 , les frères Charon construisent un moulin à vent dont on a pris soin d'indiquer l'endroit historique par un cercle au sol.

Le square des frères Charon aménagé en 2007 respecte ainsi les histoires naturelle et humaine du lieu. En plus d'embellir le Vieux-Montréal ce square permet d'y vivre un petit voyage dans le temps et d'y ressentir une forte connexion avec '' l'esprit du lieu ''.

Il s'agit ici d'un modèle très pertinent en ce qui concerne l'aménagement d'espaces où coulaient des ruisseaux dont on a tout oublié mais qui ont eu un rôle important dans la vie et le développement d'un quartier .




samedi 12 septembre 2009

Entre le Lac aux Castors et l'Oratoire .


Entre le Lac aux Castors et l'Oratoire y a une vallée. Une mythique vallée !
C'est un espace où le regard s'oxygène. On a le goût d'allé voir et de courir comme des enfants.

On a le goût d'y voir de l'eau et de la vie.

Il y a plusieurs milliers d'années peu après la dernière glaciation il devait y avoir un lac avec de l'eau qui souriait au ciel .

Un jour les pins blancs et les pruches sont venus s'installer tout autour . L'érable est venu rôder avec le chêne. Les castors y élurent domicile.

Lorsqu'on s'y laisse aller comme des enfants c'est tout ça que l'on voit dans cette légendaire vallée !

vendredi 11 septembre 2009

Et si on creusait un étang !


La grand espace vert du cimetière ( voir article plus bas ) pourrait en partie devenir un étang qui serait l'hôte de la nymphe , de la quenouille , des grenouilles etc.

Autant de formes de vie qui sont totalement absente de la montagne ! Imaginez tout le potentiel!

À l'île Notre-Dame on a procédé à des travaux avant gardiste où les étangs filtrent l'eau du fleuve de façon naturelle. Il s'agit là d'une grande réussite du génie civil que l'on tâchera d'allé revoir prochainement et d'en rendre compte sur ce blogue.

N'en sommes nous pas à une nouvelle étape du retour de la beauté et de l'abondance de la nature. Oui un pas de plus pour une santé accrue de tous et chacun !

L'étang aux canards amélioré. Un songe !


Un air de campagne !

Je vous laisse deviner où se trouve ce magnifique espace vert.

Oui c'est ça ! Il s'agit du terrain se trouvant en bordure du chemin de la Côte-des-Neiges . Un grand espace du cimetière où l'on pouvait admirer un étang , l'étang aux canards , jusque dans les années 50.

En 1801 la ville y construisit son premier aqueduc . On y pompait l'eau pour la redistribuer de l'autre côté de la montagne. De plus , à l'origine le ruisseau Côte-des-Neiges venait rejoindre ce plan d'eau pour ensuite poursuivre sa course .

Pourtant lorsqu'on passe à cet endroit rien indique l'histoire de ce bout de territoire. Premier aqueduc de Montréal , ruisseau qui fit fonctionner un moulin un peu plus bas , implantation de plusieurs tanneries et par surcroît un sentier qui longeait ce ruisseau et que les amérindiens empruntaient pour se rendre à la Rivière-des-Prairies au nord de l'île.

Depuis le lac aux Castors ne serait-il pas intéressant de réhabiliter le ruisseau Côte-des-Neiges en le faisant parvenir jusqu'à ce grand espace vert qui pourrait être aménagé à nouveau en un étang .

L'étang aux canards amélioré ! ... avec une abondance de plantes attirant la faune aviaire dont notre célèbre carouge à épaulette qui ne visite plus le Mt-Royal depuis déjà fort longtemps !

Un songe !

jeudi 10 septembre 2009

L'Humanité est un Fleuve ...


'' L'Humanité est un Fleuve de Lumière qui s'écoule des vallées de la création jusqu'à l'Océan de l'Éternité '' K. Gibran

mercredi 9 septembre 2009

Le cormoran du Lac aux Castors !


Y a un principe qui dit que la vie attire la vie ... c'est ce que nous avons constaté cet après-midi au Lac aux Castors du Mt-Royal.

Lorsque nous avons aperçu le profil de ce nageur au loin nous avons eu un petit doute qui s'est dissipé lorsqu'il s'est enfoui sous l'eau pour quelques instants. Quelle surprise !

L'abondance de petits poissons du lac l'a attiré ... il est venu du ciel tenter sa chance et la vie lui a sourit.


Un beau grand cormoran que l'on voit plutôt sur le fleuve là au coeur de la montagne. C'était une première pour nous , jamais nous n'avions vu un tel oiseau si à l'aise dans d'aussi petite eaux !

Oui la vire attire la vie . Les poissons et les roseaux auront trouvé grâce aux yeux de notre oiseau plongeur .

Et si on laissait ainsi faire la vie ...elle ne cesserait d'attirer la vie ! Pour ce , nous pourrions l'aider en faisant rejaillir le ruisseau qui sortait de cet ancien marécage. Ne serait-il pas fascinant de voir quantité de plantes émerger ici et là au gré du vent et des oiseaux aquatiques .

Avec notre camarade Roger Latour nous tâcherons d'en faire la démonstration au fil du temps . Il le fait déjà de façon fort habile en ce qui concerne les terrains vagues , les corridors verts le long des chemins de fer et ainsi de suite .

À suivre !!!

jeudi 3 septembre 2009

Hydrographie de Montréal au XVII e siècle.

( Cliquez sur l'image pour agrandir )

Cette carte reproduit une partie du réseau hydrographique de Montréal au XVII e siècle et les rues actuelles. ( nous ajouterons la source éventuellement )

Remarquez le Ruisseau de la Tannerie . Ce dernier fut canalisé en 1880 sous l'avenue Mt-Royal . À l'origine il coulait entre les rues Mt-Royal et Villeneuve . Il se rapprochait de l'av. Mt-Royal et au niveau de Henri-Julien il bifurquait vers le sud et descendait parallèlement à la rue St-Denis .

C'est justement au coin des rues Mt-Royal et Henri-Julien que se trouvait le Tannerie des Bellair au XIX e siècle , à l'endroit où passait le chemin des carrières pour se rendre à l'actuel Parc Laurier et au-délà .

Il est intéressant de savoir que le Ruisseau de la Tannerie coule toujours . En effet on peut entendre un ruissellement assez remarquable depuis quelques égoûts de la rue Mt-Royal.

Il en est de même pour la plupart des ruisseaux que l'on voit sur cette carte.

mardi 1 septembre 2009

Le lac aux castors s'ensauvage.


Le lac aux castors s'ensauvage.

Je m'y suis arrêté plus tôt aujourd'hui pour constater ce fait .

Ne serait-il pas intéressant de voir cette nouvelle en première page d'un quotidien. On y parlerait des roseaux et des canards , de la lumière pré-automnale et ainsi de suite . De l'histoire de ce lac artificiel jadis marécage avec des castors .


Une chronique avec la vie et l'évolution des cours d'eau de Montréal en parallèle avec l'histoire des humains qui habitent cette ville apporterait un autre registre d'information qui sensibiliserait les gens au territoire qui les environne.

Le fait qu'on laisse quelque peu s'ensauvager ce lac est en soi une très bonne nouvelle. On s'associe ainsi avec le travail de la nature et on remarque que les résultats sont forts jolis.

Dans ce genre de chronique on y apprendrait que cet ancien marécage fut la source du ruisseau de la Côte-des-Neiges dont on peut encore apercevoir un vestige remarquable au Parc Raimbault sur le boulevard Gouin tout près de l'hôpital Sacré-Coeur.

Autant de nouvelles qui nous aideraient à mieux connaître notre environnement et à l'apprécier davantage .